mercredi 30 avril 2008
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Le conseil syndical.
dimanche 27 avril 2008
Article de la vie financière
Copropriété : comment réduire la facture
La Vie Financière N°3114 / Vendredi 11 Février 2005 / Catégorie : Patrimoine
Les charges de copropriété ne cessent d'augmenter et les nouvelles réglementations risquent d'alourdir encore la facture. Nos conseils pour traquer les dépenses injustifiées.
Les copropriétaires n'ont pas fini de grincer des dents à la réception de leur relevé de charges ! Après la hausse du prix du pétrole qui a accru les dépenses de chauffage collectif, les nouvelles réglementations risquent d'alourdir encore la note. En 2003, les charges de copropriété ont progressé de 3 % en moyenne en France (contre 0,5 % en 2002), pour atteindre plus de 18 euros au mètre carré par an en moyenne, selon la Confédération nationale des administrateurs de biens (Cnab), qui annonce de nouvelles augmentations pour les années 2004 et 2005.
De quoi inciter les copropriétaires à redoubler de vigilance. Certains professionnels indélicats pourraient en effet les entraîner dans une application abusive des nouvelles réglementations. D'autant que, dans le passé, faute avouée fut vite pardonnée... Sur la trentaine de syndics et la centaine de dirigeants d'entreprise franciliens condamnés en 2002 et 2003 pour avoir échangé des pots-de-vin d'un montant total de plus de 2 millions d'euros au détriment de 500 copropriétaires, un grand nombre a bénéficié des lois d'amnistie. Graci��s par le président de la République, ils ont également été épargnés par leurs pairs. « Lorsque nous avons voulu exclure de nos rangs le seul de nos adhérents impliqué dans ces affaires, son avocat nous a menacés de nous poursuivre, arguant que nous ne pouvions pas le sanctionner pour une faute amnistiée », regrette Alain de Kaenel, président du Conseil supérieur de l'administration de biens (Csab)
Quelques sources d'économies
Les moyens de contrôle mis à la disposition des copropriétaires pour protéger leurs intérêts sont à présent renforcés. Et peuvent être à l'origine d'économies.
- Un contrôle des charges facilité
En 2003, les dépenses de chauffage ont bondi de près 9 % tandis que les frais de personnel ont augmenté de près de 8 %, selon l'enquête de la Cnab portant sur quelque 3 700 logements en France. Or ces deux postes représentent presque la moitié du montant des charges de copropriété. D'où l'importance de contrôler leur évolution d'une année à l'autre. Une tâche facilitée par la loi SRU (solidarité et renouvellement urbain), qui a instauré depuis le 1er janvier 2002 le vote, en début d'exercice, d'un budget prévisionnel pour toutes les dépenses courantes (salaire du syndic, assurance, contrats d'entretien des ascenseurs ou des chaudières...)
A condition que les copropriétaires s'assurent que le syndic tient les prévisions ! Sinon, ils risquent d'être confrontés à une dérive de leurs charges selon un phénomène de boule de neige : si le syndic dépasse le budget prévu, il sera tenté l'année suivante de concevoir un budget prévisionnel plus élevé et de dépasser à nouveau ses prévisions, alourdissant toujours davantage la note pour les copropriétaires.
- Un suivi des comptes amélioré
Chaque trimestre, les copropriétaires avancent un quart du budget en paiement anticipé des charges. Pour s'assurer que les sommes avancées sont utilisées à bon escient, mieux vaut opter pour le compte séparé, consacré à la copropriété, et non pour un compte unique au nom du syndic, sur lequel celui-ci gère l'ensemble des copropriétés dont il a la charge. « Cela permet de suivre la trésorerie au jour le jour comme sur un relevé bancaire classique », insiste Marina Durand, présidente de l'Adacop, association de défense des copropriétaires. « Et lorsque les excédents de trésorerie sont placés, c'est la copropriété et non le syndic qui empoche le produit des placements. » Le syndic n'est donc plus tenté de payer les fournisseurs le plus tard possible, de faire voter des provisions très élevées ou de garder en caisse le plus longtemps possible les recettes comme les indemnités d'assurance afin d'optimiser sa trésorerie. Le compte séparé est désormais la règle et les copropriétaires ne peuvent en dispenser le syndic que pour une durée limitée, cette dispense cessant immédiatement lorsqu'un nouveau syndic est désigné.
Il est également plus facile de suivre les comptes de la copropriété depuis qu'il est obligatoire de joindre à la convocation de l'assemblée générale une situation de trésorerie (faisant le bilan des recettes et des dépenses et permettant aux copropriétaires de traquer les excédents de trésorerie) ainsi qu'un état des dettes et des créances sur lequel apparaissent les copropriétaires en retard dans le règlement de leurs charges ou les fournisseurs qui n'ont pas été payés. Reste la mise en place d'un plan comptable unifiant la présentation de la comptabilité de toutes les copropriétés, prévu par la loi SRU. Mais voilà déjà deux fois que ce plan a été repoussé, faute d'un décret d'application précisant son contenu !
- Des honoraires plus détaillés
Inutile de négocier un forfait compétitif pour la gestion courante si le syndic a la main lourde sur les tarifs des prestations exceptionnelles telles que le suivi de gros travaux ou l'engagement d'une procédure judiciaire. Attention aussi à ce que certaines tâches comme les premiers frais de relance, le suivi des sinistres ou la tenue du carnet d'entretien ne soient pas facturées comme des prestations exceptionnelles alors qu'elles devraient relever du forfait. C'est désormais plus facile de s'en assurer, le syndic étant tenu de détailler les honoraires de la gestion courante et des autres prestations, et de fournir à chaque copropriétaire une copie intégrale de son contrat. Son mode d'élection a également été revu. Son contrat doit désormais être adopté à la majorité absolue des voix de tous les copropriétaires, sauf si un premier vote ne suffit pas à départager plusieurs candidats. Dans ce cas, un second vote est organisé à la majorité des présents ou représentés. Enfin, il n'y a plus de reconduction tacite du mandat.
- Des contrats plus transparents
De plus en plus de syndics font partie de groupes ayant ouvert leur capital à des banquiers ou à des assureurs ou qui développent des filiales spécialisées dans l'offre de crédit, d'assurance ou d'expertise. Ce qui les amène à proposer ces services aux copropriétaires. Un mélange des genres que dénonce la présidente de l'Adacop : « Il n'est pas normal qu'un audit soit réalisé par une filiale du syndic. Car c'est la porte ouverte à certaines dérives. » Si la nouvelle loi n'a pas interdit ce mélange des genres, elle l'a encadré. Avant de confier une prestation de services à une société qui détient directement ou indirectement une participation dans son capital, le syndic doit désormais demander l'accord de l'assemblée générale des copropriétaires. Ce qui aura au moins le mérite d'éveiller leur méfiance ! Cela les incitera également à exiger du syndic qu'il fasse jouer la concurrence entre les entreprises. Enfin, lorsque des travaux sont prévus et qu'un contrat doit être signé en assemblée générale, le syndic devra faire parvenir aux copropriétaires les conditions essentielles des devis au plus tard lors de l'envoi de l'ordre du jour.
Davantage de dépenses
Les nouvelles réglementations multiplient les devoirs des copropriétaires et rendent la gestion plus complexe. Elles génèrent donc plus de dépenses.
- Des coûts de gestion plus élevés
Chaque assemblée générale devra désormais se clore par la signature du procès-verbal. « Gare au surcoût en heures supplémentaires et en honoraires de gestion courante que cela entraînera car le syndic devra s'équiper d'un ordinateur, voire de personnel supplémentaire ! » avertit Alain Ludger, juriste à l'Association des responsables de copropriété (ARC). Le syndic devra en effet préparer à l'avance un projet de résolution pour toutes les questions inscrites à l'ordre du jour. « La signature prendra d'autant plus de temps que la copropriété est grande, le procès-verbal devant indiquer les noms des copropriétaires ou mandataires qui se sont opposés à la décision, leur nombre de voix, ceux qui se sont abstenus et leur nombre de voix », note Philippe Rousselet, directeur général du groupement foncier français (GFF), peu convaincu de l'utilité de la mesure.
- Des diagnostics injustifiés
Attention aussi à la propension de certains syndics à prescrire des diagnostics injustifiés. En effet, ils confondent parfois ceux qui sont exigibles pour les parties privatives et ceux qui le sont pour les parties communes. Les vendeurs doivent ainsi fournir un certificat de recherche d'amiante dans les parties communes, pris en charge par la copropriété. Mais seules certaines villes ou régions imposent le contrôle des termites dans les parties communes. Quant à l'état des risques d'accessibilité au plomb datant de moins d'un an, il n'est obligatoire que dans les immeubles construits avant 1948 et situés dans les zones à risque.
- Un lifting du règlement à prix exorbitant
Certains règlements de copropriété comportent aujourd'hui des clauses devenues illégales avec les modifications successives de la loi de 1965 réglementant la copropriété. La loi SRU permet d'actualiser facilement ce document avant le 13 décembre 2005 : un vote à la majorité simple des présents et des représentés suffit (et non aux deux tiers des millièmes et plus de la moitié des copropriétaires). L'ennui, c'est que certains syndics en profitent pour pratiquer ce lifting à un prix totalement injustifié ! Méfiance, donc, et pas de précipitation. « Une clause illicite n'est pas applicable : un copropriétaire à qui elle est imposée pourra toujours la contester s'il est poursuivi en justice pour non-application du règlement », note Philippe Rousselet.
- Le scandale des ascenseurs
Plusieurs accidents dramatiques ont amené les pouvoirs publics à renforcer la sécurité des ascenseurs. Au prix fort pour les copropriétaires : 4 milliards d'euros, selon les chiffres officiels, le double selon l'ARC. Premier chantier qui attend les co-propriétaires : la révision du contrat d'entretien, qui doit désormais préciser le délai pour la fourniture des pièces, les vérifications périodiques sur l'appareil... Ce toilettage exigible à la date de renouvellement du contrat existant pourrait, selon l'Association des responsables de copropriété, entraîner une augmentation de 15 % : vérifiez la date d'échéance de votre contrat et n'hésitez pas à demander plusieurs devis.
Deuxième grand chantier : la mise en sécurité de l'ascenseur. Là encore, pas de précipitation puisque la première échéance est en juillet 2008. Elle concerne le verrouillage des portes palières et la limitation de la vitesse en descente pour les appareils installés avant le 27 août 2000. Les autres travaux s'échelonneront jusqu'au 3 juillet 2018. Avant d'entreprendre quoi que ce soit, mieux vaut faire établir un audit de l'ascenseur par un bureau de contrôle indépendant et provisionner les travaux dans le budget de la copropriété. Quitte, si la rénovation se révèle trop coûteuse, à changer d'ascenseur, note l'ARC dans son guide Ascenseurs : comment éviter le pire (Editions Vuibert).
Attention, enfin, à ne pas vous laisser entraîner dans des dépenses inutiles par des ascensoristes peu scrupuleux qui proposeraient le remplacement d'un dispositif conforme ou la mise en place d'un système trop sophistiqué par rapport aux exigences de la loi.
Sept astuces pour bien gérer sa copropriété
- Ne pas donner son quitus au syndic : cela permettra de le poursuivre en cas d'erreur de gestion.
- Réclamer les fonds de roulement : les avances et les provisions pour charges les ont rendus inutiles.
- Se renseigner sur la date d'envoi de la convocation à l'assemblée générale : l'ordre du jour complémentaire ayant été supprimé, il faut communiquer les points que l'on souhaite discuter avant réception de la convocation.
- S'assurer que le syndic a souscrit une assurance dommages ouvrage en cas de travaux importants. Sinon, la copropriété n'aura pas de recours en cas de malfaçon.
- Limiter le mandat du syndic à un an : si ce dernier ne vous convient pas à cette échéance, vous pourrez en changer sans avoir à démontrer qu'il a commis une faute ou à lui payer des dommages et intérêts.
- Ne pas rester sans syndic : toutes les décisions prises en assemblée générale seraient alors considérées comme nulles.
- Opter pour l'individualisation des compteurs d'eau : la loi SRU a abaissé la majorité requise pour voter cette décision en assemblée générale et oblige les compagnies des eaux à installer des compteurs de facturation dans les appartements.
LES NOUVEAUX POUVOIRS DU CONSEIL SYNDICAL
- Constitué de copropriétaires élus lors de l'assemblée générale, le conseil syndical a en permanence accès aux comptes de la copropriété. Ses règles de fonctionnement sont désormais votées à la majorité simple des présents. Il pourra aussi prendre à tout moment conseil auprès d'un expert (avocat, huissier, architecte...) sans devoir demander l'autorisation en assemblée générale. En cas de changement de syndic, le sortant lui remettra un bordereau rassemblant toutes les archives et les comptes. En contrepartie, il sera désormais tenu de rendre compte de son mandat à chaque assemblée générale.
« Attention, en cas de vente d'un lot, les règles changent »
Lors d'un changement de copropriétaire, comment les charges sont-elles réparties entre le vendeur et l'acheteur ?
Depuis le 1er septembre 2004, les règles ont changé. La facture doit être acquittée par la personne propriétaire du bien au moment où la dette est exigible. Soit le premier jour de chaque trimestre pour toutes les dépenses inscrites dans le budget prévisionnel ou la date qui a été déterminée par l'assemblée générale pour toutes les autres dépenses. Prenons l'exemple d'une vente qui aurait lieu le 15 juin 2005. Le vendeur devra acquitter les provisions sur charges du budget prévisionnel pour le premier et le deuxième trimestre. L'acheteur, lui, devra payer pour le troisième et le quatrième trimestre.
Et en cas de trop ou de moins-perçu sur les provisions sur charges ?
Ils seront portés au crédit ou au débit de celui qui est copropriétaire au moment de l'approbation des comptes.
Imaginons que les copropriétaires aient voté avant la vente, en assemblée générale, un ravalement de façade. Qui, dans ce cas, paiera les travaux ?
Reprenons notre exemple. S'il est prévu lors de l'assemblée générale que l'appel de fonds se fera après le 15 juin 2005, donc une fois le logement vendu, c'est à l'acheteur qu'il reviendra de le payer. Mais si l'assemblée ne fixe pas de date, la dette sera considérée comme exigible immédiatement, et ce sera au vendeur de payer cette charge.
Est-il possible de déroger à ces règles ?
Rien n'empêche de prévoir dans l'acte de vente que les travaux décidés en assemblée générale avant la date du compromis de vente seront à la charge financière du vendeur ou que les excédents de provisions sur charges seront répartis entre le vendeur et l'acquéreur. Pour faciliter l'application de ces règles, la loi oblige le syndic à envoyer au notaire un état de compte détaillé. Et le notaire doit informer le syndic une fois l'acte définitivement signé par lettre recommandée avec accusé de réception.
Propos recueillis par S. F.
SOPHIE FENOUILLET
Copyright © La Vie Financière. Tous droits réservés.
La Vie Financière N°3114 / Vendredi 11 Février 2005 / Catégorie : Patrimoine
Les charges de copropriété ne cessent d'augmenter et les nouvelles réglementations risquent d'alourdir encore la facture. Nos conseils pour traquer les dépenses injustifiées.
Les copropriétaires n'ont pas fini de grincer des dents à la réception de leur relevé de charges ! Après la hausse du prix du pétrole qui a accru les dépenses de chauffage collectif, les nouvelles réglementations risquent d'alourdir encore la note. En 2003, les charges de copropriété ont progressé de 3 % en moyenne en France (contre 0,5 % en 2002), pour atteindre plus de 18 euros au mètre carré par an en moyenne, selon la Confédération nationale des administrateurs de biens (Cnab), qui annonce de nouvelles augmentations pour les années 2004 et 2005.
De quoi inciter les copropriétaires à redoubler de vigilance. Certains professionnels indélicats pourraient en effet les entraîner dans une application abusive des nouvelles réglementations. D'autant que, dans le passé, faute avouée fut vite pardonnée... Sur la trentaine de syndics et la centaine de dirigeants d'entreprise franciliens condamnés en 2002 et 2003 pour avoir échangé des pots-de-vin d'un montant total de plus de 2 millions d'euros au détriment de 500 copropriétaires, un grand nombre a bénéficié des lois d'amnistie. Graci��s par le président de la République, ils ont également été épargnés par leurs pairs. « Lorsque nous avons voulu exclure de nos rangs le seul de nos adhérents impliqué dans ces affaires, son avocat nous a menacés de nous poursuivre, arguant que nous ne pouvions pas le sanctionner pour une faute amnistiée », regrette Alain de Kaenel, président du Conseil supérieur de l'administration de biens (Csab)
Quelques sources d'économies
Les moyens de contrôle mis à la disposition des copropriétaires pour protéger leurs intérêts sont à présent renforcés. Et peuvent être à l'origine d'économies.
- Un contrôle des charges facilité
En 2003, les dépenses de chauffage ont bondi de près 9 % tandis que les frais de personnel ont augmenté de près de 8 %, selon l'enquête de la Cnab portant sur quelque 3 700 logements en France. Or ces deux postes représentent presque la moitié du montant des charges de copropriété. D'où l'importance de contrôler leur évolution d'une année à l'autre. Une tâche facilitée par la loi SRU (solidarité et renouvellement urbain), qui a instauré depuis le 1er janvier 2002 le vote, en début d'exercice, d'un budget prévisionnel pour toutes les dépenses courantes (salaire du syndic, assurance, contrats d'entretien des ascenseurs ou des chaudières...)
A condition que les copropriétaires s'assurent que le syndic tient les prévisions ! Sinon, ils risquent d'être confrontés à une dérive de leurs charges selon un phénomène de boule de neige : si le syndic dépasse le budget prévu, il sera tenté l'année suivante de concevoir un budget prévisionnel plus élevé et de dépasser à nouveau ses prévisions, alourdissant toujours davantage la note pour les copropriétaires.
- Un suivi des comptes amélioré
Chaque trimestre, les copropriétaires avancent un quart du budget en paiement anticipé des charges. Pour s'assurer que les sommes avancées sont utilisées à bon escient, mieux vaut opter pour le compte séparé, consacré à la copropriété, et non pour un compte unique au nom du syndic, sur lequel celui-ci gère l'ensemble des copropriétés dont il a la charge. « Cela permet de suivre la trésorerie au jour le jour comme sur un relevé bancaire classique », insiste Marina Durand, présidente de l'Adacop, association de défense des copropriétaires. « Et lorsque les excédents de trésorerie sont placés, c'est la copropriété et non le syndic qui empoche le produit des placements. » Le syndic n'est donc plus tenté de payer les fournisseurs le plus tard possible, de faire voter des provisions très élevées ou de garder en caisse le plus longtemps possible les recettes comme les indemnités d'assurance afin d'optimiser sa trésorerie. Le compte séparé est désormais la règle et les copropriétaires ne peuvent en dispenser le syndic que pour une durée limitée, cette dispense cessant immédiatement lorsqu'un nouveau syndic est désigné.
Il est également plus facile de suivre les comptes de la copropriété depuis qu'il est obligatoire de joindre à la convocation de l'assemblée générale une situation de trésorerie (faisant le bilan des recettes et des dépenses et permettant aux copropriétaires de traquer les excédents de trésorerie) ainsi qu'un état des dettes et des créances sur lequel apparaissent les copropriétaires en retard dans le règlement de leurs charges ou les fournisseurs qui n'ont pas été payés. Reste la mise en place d'un plan comptable unifiant la présentation de la comptabilité de toutes les copropriétés, prévu par la loi SRU. Mais voilà déjà deux fois que ce plan a été repoussé, faute d'un décret d'application précisant son contenu !
- Des honoraires plus détaillés
Inutile de négocier un forfait compétitif pour la gestion courante si le syndic a la main lourde sur les tarifs des prestations exceptionnelles telles que le suivi de gros travaux ou l'engagement d'une procédure judiciaire. Attention aussi à ce que certaines tâches comme les premiers frais de relance, le suivi des sinistres ou la tenue du carnet d'entretien ne soient pas facturées comme des prestations exceptionnelles alors qu'elles devraient relever du forfait. C'est désormais plus facile de s'en assurer, le syndic étant tenu de détailler les honoraires de la gestion courante et des autres prestations, et de fournir à chaque copropriétaire une copie intégrale de son contrat. Son mode d'élection a également été revu. Son contrat doit désormais être adopté à la majorité absolue des voix de tous les copropriétaires, sauf si un premier vote ne suffit pas à départager plusieurs candidats. Dans ce cas, un second vote est organisé à la majorité des présents ou représentés. Enfin, il n'y a plus de reconduction tacite du mandat.
- Des contrats plus transparents
De plus en plus de syndics font partie de groupes ayant ouvert leur capital à des banquiers ou à des assureurs ou qui développent des filiales spécialisées dans l'offre de crédit, d'assurance ou d'expertise. Ce qui les amène à proposer ces services aux copropriétaires. Un mélange des genres que dénonce la présidente de l'Adacop : « Il n'est pas normal qu'un audit soit réalisé par une filiale du syndic. Car c'est la porte ouverte à certaines dérives. » Si la nouvelle loi n'a pas interdit ce mélange des genres, elle l'a encadré. Avant de confier une prestation de services à une société qui détient directement ou indirectement une participation dans son capital, le syndic doit désormais demander l'accord de l'assemblée générale des copropriétaires. Ce qui aura au moins le mérite d'éveiller leur méfiance ! Cela les incitera également à exiger du syndic qu'il fasse jouer la concurrence entre les entreprises. Enfin, lorsque des travaux sont prévus et qu'un contrat doit être signé en assemblée générale, le syndic devra faire parvenir aux copropriétaires les conditions essentielles des devis au plus tard lors de l'envoi de l'ordre du jour.
Davantage de dépenses
Les nouvelles réglementations multiplient les devoirs des copropriétaires et rendent la gestion plus complexe. Elles génèrent donc plus de dépenses.
- Des coûts de gestion plus élevés
Chaque assemblée générale devra désormais se clore par la signature du procès-verbal. « Gare au surcoût en heures supplémentaires et en honoraires de gestion courante que cela entraînera car le syndic devra s'équiper d'un ordinateur, voire de personnel supplémentaire ! » avertit Alain Ludger, juriste à l'Association des responsables de copropriété (ARC). Le syndic devra en effet préparer à l'avance un projet de résolution pour toutes les questions inscrites à l'ordre du jour. « La signature prendra d'autant plus de temps que la copropriété est grande, le procès-verbal devant indiquer les noms des copropriétaires ou mandataires qui se sont opposés à la décision, leur nombre de voix, ceux qui se sont abstenus et leur nombre de voix », note Philippe Rousselet, directeur général du groupement foncier français (GFF), peu convaincu de l'utilité de la mesure.
- Des diagnostics injustifiés
Attention aussi à la propension de certains syndics à prescrire des diagnostics injustifiés. En effet, ils confondent parfois ceux qui sont exigibles pour les parties privatives et ceux qui le sont pour les parties communes. Les vendeurs doivent ainsi fournir un certificat de recherche d'amiante dans les parties communes, pris en charge par la copropriété. Mais seules certaines villes ou régions imposent le contrôle des termites dans les parties communes. Quant à l'état des risques d'accessibilité au plomb datant de moins d'un an, il n'est obligatoire que dans les immeubles construits avant 1948 et situés dans les zones à risque.
- Un lifting du règlement à prix exorbitant
Certains règlements de copropriété comportent aujourd'hui des clauses devenues illégales avec les modifications successives de la loi de 1965 réglementant la copropriété. La loi SRU permet d'actualiser facilement ce document avant le 13 décembre 2005 : un vote à la majorité simple des présents et des représentés suffit (et non aux deux tiers des millièmes et plus de la moitié des copropriétaires). L'ennui, c'est que certains syndics en profitent pour pratiquer ce lifting à un prix totalement injustifié ! Méfiance, donc, et pas de précipitation. « Une clause illicite n'est pas applicable : un copropriétaire à qui elle est imposée pourra toujours la contester s'il est poursuivi en justice pour non-application du règlement », note Philippe Rousselet.
- Le scandale des ascenseurs
Plusieurs accidents dramatiques ont amené les pouvoirs publics à renforcer la sécurité des ascenseurs. Au prix fort pour les copropriétaires : 4 milliards d'euros, selon les chiffres officiels, le double selon l'ARC. Premier chantier qui attend les co-propriétaires : la révision du contrat d'entretien, qui doit désormais préciser le délai pour la fourniture des pièces, les vérifications périodiques sur l'appareil... Ce toilettage exigible à la date de renouvellement du contrat existant pourrait, selon l'Association des responsables de copropriété, entraîner une augmentation de 15 % : vérifiez la date d'échéance de votre contrat et n'hésitez pas à demander plusieurs devis.
Deuxième grand chantier : la mise en sécurité de l'ascenseur. Là encore, pas de précipitation puisque la première échéance est en juillet 2008. Elle concerne le verrouillage des portes palières et la limitation de la vitesse en descente pour les appareils installés avant le 27 août 2000. Les autres travaux s'échelonneront jusqu'au 3 juillet 2018. Avant d'entreprendre quoi que ce soit, mieux vaut faire établir un audit de l'ascenseur par un bureau de contrôle indépendant et provisionner les travaux dans le budget de la copropriété. Quitte, si la rénovation se révèle trop coûteuse, à changer d'ascenseur, note l'ARC dans son guide Ascenseurs : comment éviter le pire (Editions Vuibert).
Attention, enfin, à ne pas vous laisser entraîner dans des dépenses inutiles par des ascensoristes peu scrupuleux qui proposeraient le remplacement d'un dispositif conforme ou la mise en place d'un système trop sophistiqué par rapport aux exigences de la loi.
Sept astuces pour bien gérer sa copropriété
- Ne pas donner son quitus au syndic : cela permettra de le poursuivre en cas d'erreur de gestion.
- Réclamer les fonds de roulement : les avances et les provisions pour charges les ont rendus inutiles.
- Se renseigner sur la date d'envoi de la convocation à l'assemblée générale : l'ordre du jour complémentaire ayant été supprimé, il faut communiquer les points que l'on souhaite discuter avant réception de la convocation.
- S'assurer que le syndic a souscrit une assurance dommages ouvrage en cas de travaux importants. Sinon, la copropriété n'aura pas de recours en cas de malfaçon.
- Limiter le mandat du syndic à un an : si ce dernier ne vous convient pas à cette échéance, vous pourrez en changer sans avoir à démontrer qu'il a commis une faute ou à lui payer des dommages et intérêts.
- Ne pas rester sans syndic : toutes les décisions prises en assemblée générale seraient alors considérées comme nulles.
- Opter pour l'individualisation des compteurs d'eau : la loi SRU a abaissé la majorité requise pour voter cette décision en assemblée générale et oblige les compagnies des eaux à installer des compteurs de facturation dans les appartements.
LES NOUVEAUX POUVOIRS DU CONSEIL SYNDICAL
- Constitué de copropriétaires élus lors de l'assemblée générale, le conseil syndical a en permanence accès aux comptes de la copropriété. Ses règles de fonctionnement sont désormais votées à la majorité simple des présents. Il pourra aussi prendre à tout moment conseil auprès d'un expert (avocat, huissier, architecte...) sans devoir demander l'autorisation en assemblée générale. En cas de changement de syndic, le sortant lui remettra un bordereau rassemblant toutes les archives et les comptes. En contrepartie, il sera désormais tenu de rendre compte de son mandat à chaque assemblée générale.
« Attention, en cas de vente d'un lot, les règles changent »
Lors d'un changement de copropriétaire, comment les charges sont-elles réparties entre le vendeur et l'acheteur ?
Depuis le 1er septembre 2004, les règles ont changé. La facture doit être acquittée par la personne propriétaire du bien au moment où la dette est exigible. Soit le premier jour de chaque trimestre pour toutes les dépenses inscrites dans le budget prévisionnel ou la date qui a été déterminée par l'assemblée générale pour toutes les autres dépenses. Prenons l'exemple d'une vente qui aurait lieu le 15 juin 2005. Le vendeur devra acquitter les provisions sur charges du budget prévisionnel pour le premier et le deuxième trimestre. L'acheteur, lui, devra payer pour le troisième et le quatrième trimestre.
Et en cas de trop ou de moins-perçu sur les provisions sur charges ?
Ils seront portés au crédit ou au débit de celui qui est copropriétaire au moment de l'approbation des comptes.
Imaginons que les copropriétaires aient voté avant la vente, en assemblée générale, un ravalement de façade. Qui, dans ce cas, paiera les travaux ?
Reprenons notre exemple. S'il est prévu lors de l'assemblée générale que l'appel de fonds se fera après le 15 juin 2005, donc une fois le logement vendu, c'est à l'acheteur qu'il reviendra de le payer. Mais si l'assemblée ne fixe pas de date, la dette sera considérée comme exigible immédiatement, et ce sera au vendeur de payer cette charge.
Est-il possible de déroger à ces règles ?
Rien n'empêche de prévoir dans l'acte de vente que les travaux décidés en assemblée générale avant la date du compromis de vente seront à la charge financière du vendeur ou que les excédents de provisions sur charges seront répartis entre le vendeur et l'acquéreur. Pour faciliter l'application de ces règles, la loi oblige le syndic à envoyer au notaire un état de compte détaillé. Et le notaire doit informer le syndic une fois l'acte définitivement signé par lettre recommandée avec accusé de réception.
Propos recueillis par S. F.
SOPHIE FENOUILLET
Copyright © La Vie Financière. Tous droits réservés.
samedi 26 avril 2008
Les charges de copropriété: Que choisir Nov 2006
17/11/06
Copropriété
Surcharge de charges
Depuis 2003, les charges de copropriété dans le parc immobilier privé sont reparties à la hausse, atteignant un record en 2005 selon l'Observatoire national de la Confédération nationale des administrateurs de biens (Cnab). La faute essentiellement à l'augmentation des tarifs de l'énergie et surtout du gaz.
Alors que les prix de l'immobilier atteignent des niveaux encore jamais vus en France, c'est au tour des charges de copropriété des immeubles privés de s'enflammer. En 2005, la hausse a encore été de 4,8 %, contre une baisse de 5,2 % en 2002, selon l'Observatoire national de la Confédération nationale des administrateurs de biens (Cnab).
Si certains postes continuent de représenter une faible part des charges (impôts locaux, fournitures pour l'entretien, consommation électrique), d'autres composantes « déterminent plus fortement le mouvement des niveaux de charge ».
Les dépenses liées au chauffage et à l'eau sont celles qui augmentent le plus et qui représentent du coup une part prépondérante dans le budget des ménages. Elles s'expliquent logiquement par la hausse des prix. Pour le gaz par exemple, elle a été de 30 % entre 1999 et 2004, de 4 % en juillet 2005, de 2,6 % en septembre 2005, de 3,8 % début 2006 et de 5,8 % en mai dernier. Et la libéralisation des prix du gaz et de l'électricité prévue pour le 1er juillet 2007 ne devrait pas arranger les choses tant une dérive des prix est plus que probable dans la réforme actuelle. Se chauffer coûte cher mais risque de coûter bien plus cher dans les années à venir.
Autre poste en augmentation dans les copropriétés, celui lié au personnel, essentiellement les concierges. Cela s'explique, selon l'Observatoire, par « l'alourdissement du coût de travail (convention collective, 35 heures...) et les nouvelles exigences de la demande des copropriétaires pour la sécurité ou l'entretien ». Les honoraires des syndics, quant à eux, représentent dorénavant presque 10 % des charges, et les travaux d'entretien 8,3 % de la facture.
Au total, les charges de copropriété dans le parc immobilier privé s'élèvent, en moyenne, à 19,80 euros par mètre carré et par an. C'est-à-dire la bagatelle de 1485 euros pour un appartement de 75 mètres carrés. Avec des écarts géographiques importants : de 27,20 euros le mètre carré dans les Hauts-de-Seine à 7,80 euros à Rodez (Aveyron).
Franck Attia
Comment alleger nos charges
Charges de copropriété : Des pistes pour alléger la facture
C’est peut-être une évidence mais, pour agir significativement sur le montant des charges, il faut s’attaquer en priorité aux postes les plus importants et/ou ayant progressé le plus rapidement. Rappelons que les postes de charges les plus gourmands sont ceux consacrés aux frais de personnel, au chauffage (fluides), à l’eau froide et aux honoraires du syndic. Ceux qui ont le plus progressé en 2004 sont, sans surprise, le poste chauffage (fluides et entretien), le poste « sociétés extérieures », ainsi que les honoraires du syndic et les travaux d’entretien.
En effet, aux charges de gestion, il faut ajouter les travaux. Le vieillissement des immeubles impose des ravalements coûteux et les nouvelles obligations, comme la mise aux normes des ascenseurs, ou l’éradication des conduites en plomb, vont entraîner d’importantes dépenses.
Notons que pour les grandes copropriétés, et notamment les IGH (immeubles de grande hauteur), qui externalisent beaucoup de fonctions, la croissance des charges a été occultée par la baisse du taux de TVA.
Le poste « frais de personnel »
Il s’agit du premier poste de dépenses de la copropriété. Son augmentation en 2004 s’explique, d’une part par l’alourdissement du coût du travail (remplacements imposés par la mise en œuvre des 35 heures, convention collective de plus en plus contraignante) et, d’autre part, par les exigences accrues de la demande en matière de qualité de service (gardiennage, entretien…). La solution peut consister alors à externaliser une grande partie des tâches de gardiennage et d’entretien (ce qui se répercute sur le poste « sociétés extérieures »). On peut également envisager de supprimer le poste de concierge. Cette suppression nécessite l’unanimité des copropriétaires lorsque l’existence du poste de gardien est prévue dans le règlement de copropriété. Dans le cas contraire, la double majorité de l’article 26 suffit, dans la mesure où la mise en place de services de substitution apporte des avantages équivalents (ce qui n’est pas toujours le cas, car une entreprise de services peut difficilement apporter la même présence humaine qu’une concierge, même à service partiel).
Le poste « chauffage »
Même si les copropriétaires ne peuvent pas agir sur le prix du baril, notamment, le coût du chauffage collectif mérite aussi que l’on regarde de près ce poste de charges. Trois éléments sont à prendre en considération : le combustible, la chaudière et l’entretien. Dans le cas d’un chauffage au fioul, il faut faire jouer la concurrence, en ne perdant pas de vue que le fioul est moins cher en été qu’en hiver. Il est également recommandé d’être présent au moment du remplissage des cuves afin de bien contrôler la quantité livrée. Un niveau élevé de consommation peut être dû à un mauvais entretien de la chaudière, voire, à sa vétusté. Une bonne gestion devrait conduire à ne pas forcément retarder le changement du matériel afin d’éviter de réaliser de gros travaux dans l’urgence : changer une chaudière en plein hiver coûte fort cher.
Procéder à des travaux de nature à éviter les déperditions de chaleur (calorifugeage des réseaux, double vitrages…) permet également de réaliser de sérieuses économies.
De plus, la pose de thermostats par immeuble, réglés en fonction de la température extérieure, conduit à une meilleure régulation du chauffage.
Le poste « eau froide »
Représentant le 3e poste du budget derrière le gardiennage et le chauffage, le poste eau est incontestablement celui qui a le plus augmenté ces dernières années. D’où l’intérêt de faire la « chasse au gaspi » (une chasse d’eau qui fuit représente environ 25 litres par heure, soit 220 m3 par an ; un robinet qui goutte, plusieurs m3) et d’installer des compteurs individuels d’eau froide quand cela est techniquement possible (l’installation de compteurs d’eau froide divisionnaires doit être décidée à la majorité de l’article 25).
Notons toutefois que le changement des canalisations anciennes en plomb, prévisible à l’horizon 2013 pour respecter les teneurs maximales en plomb de l’eau, pourra être l’occasion d’installer de tels compteurs. Il est recommandé d’opter pour la location de compteurs, car les compteurs vieillissent et s’entartrent. Avec le temps, ils sous-comptent et les consommations individuelles ainsi perdues se retrouvent dans le comptage général, la dépense étant réparties entre tous les copropriétaires. Pour les compteurs loués, il y a lieu de prévoir dans le contrat leur remplacement (tous les 12 ou 15 ans). La pose de ces compteurs devrait aussi s’accompagner d’un système permettant le relevé à distance. Par ailleurs, lorsque la pression au robinet est trop forte, l’installation de détendeurs peut permettre d’économiser jusqu’à 20 % de la consommation.
Quand la pose de compteurs est techniquement impossible ou leur gestion trop coûteuse, il est recommandé de souscrire un contrat collectif d’entretien de la robinetterie auprès de sociétés spécialisées telles que Proxiserve. Outre la robinetterie traditionnelle (robinets du logement et chasses d’eau), ces contrats concernent de plus en plus d’autres équipements du logement (robinets d’arrêts, réducteurs de débits…) et des parties communes, selon le matériel en place : détendeurs et robinets d’arrêt au pied de colonne, vannes, disconnecteurs et autres clapets, réducteurs de pression et surpresseurs, etc. Le coût est fonction des équipements pris en charge.
Insistons aussi sur le fait que la détection des fuites permet de prévenir les dysfonctionnements et les dégâts qui s’ensuivent : des fuites non maîtrisées de longue durée génèrent des désordres dans la structure même des bâtiments et compromettent leur solidité.
Honoraires du syndic
Quatrième en importance, le poste « honoraires du syndic » fait partie des postes qui ont le plus contribué à l’augmentation des charges en 2004. Une progression qui devrait continuer en 2005, en raison notamment du passage au nouveau plan comptable dans les copropriétés, les cabinets de syndics prévoyant de recruter du personnel plus qualifié.
La rémunération du syndic est composée, d’une part d’un forfait par lot et, d’autre part, de rémunérations particulières à la vacation (par exemple pour le suivi des travaux). Il est conseillé de vérifier que le forfait comprend bien les tâches de gestion courante (liste la plus large possible) et que seules les prestations exceptionnelles (à délimiter et à négocier pour éviter les abus) font l’objet d’une facturation à part. Il faut retenir qu’il vaut mieux un forfait de base plus élevé, qui traduit, en général, un contrat plus équilibré.
Evidemment, un syndic bénévole défie toute concurrence quant aux honoraires, même si, rappelons-le, un syndic bénévole peut être rémunéré sous forme d’une indemnité forfaitaire ou de vacations. Mais cela n’est concevable que dans les petites copropriétés, ce qui est souvent le cas en province. Selon certaines statistiques, le passage au bénévolat entraîne, en moyenne, une réduction des charges courantes de 25 % à 30 % surtout due à une plus forte motivation du syndic.
Le double syndic, l’un professionnel, l’autre bénévole, est aussi une solution. Le syndic professionnel s’occupe uniquement des comptes et de la répartition des charges, voire de recouvrer les impayés de charges. Le syndic bénévole gère le personnel, discute les travaux, l’entretien, s’occupe de l’ordre du jour, de la convocation et de la tenue de l’assemblée générale. Le syndic professionnel y présente alors uniquement les comptes et obtient son quitus, l’assemblée se déroulant alors sans sa participation.
Autre possibilité : la gestion par un syndicat coopératif assisté par des professionnels salariés ou prestataires de services. Dans ce cas, les fonctions de syndic sont assurées par le président du conseil syndical nommé président syndic.
Autres postes de charges
Les contrats d’entretien
Il est pertinent de faire réaliser un audit par un organisme indépendant sur l’équipement objet d’un futur contrat d’entretien. Dès lors, le syndicat des copropriétaires sera fixé sur la nécessité et le type de contrat d’entretien à choisir. Il faut se méfier des indexations fantaisistes sans aucun rapport avec l’objet du contrat ou l’activité de l’entreprise. Il est recommandé de ne pas souscrire des contrats de prestations de service pour une durée supérieure à un an et de faire jouer la concurrence. De façon générale, il est indispensable de procéder à la révision périodique de tous les contrats (ascenseurs, chaufferie, VMC…).
L’assurance multirisque de l’immeuble
Là encore, il ne faut pas hésiter à faire appel à la concurrence (tous les deux ans semble une bonne périodicité), en partant du principe selon lequel, plus un contrat d’assurance est ancien, plus sa prime est élevée et le nombre de garanties restreintes. Pour ne pas faire grimper la prime, on peut aussi éviter de déclarer les petits sinistres (jusqu’à 400 e), que la copropriété peut facilement prendre en charge. Le délai pour résilier un contrat d’assurances est généralement de deux mois avant l’échéance principale : pendant ce délai de deux mois, il est tout à fait possible de renégocier son contrat (en veillant à conserver les garanties acquises). De façon générale, lors de la renégociation d’un contrat, mieux vaut aborder en premier le sujet des garanties et, seulement ensuite, celui du coût.
Consommation électrique
Le poste « consommation électrique », dont le poids est faible dans l’ensemble des charges, est le seul à avoir baissé en 2004. La mise en place de minuteries dans les parties communes et d’ampoules à faible consommation a certainement participé à cette évolution négative. Dans les ensembles immobiliers d’une certaine taille, le regroupement des compteurs EDF s’avère également efficace car il génère un seul abonnement (regrouper l’abonnement de la loge du gardien, de l’ascenseur, de l’éclairage des parties communes et des parkings). Il y a aussi lieu de bien vérifier la puissance souscrite, qui est souvent trop élevée par rapport aux besoins de la copropriété. Une adaptation des paramètres du courant électrique aux spécifications d’EDF en ce qui concerne les équipements électriques, notamment les éléments motorisés, permet de réduire la consommation d’électricité (utilisation de redresseurs, d’adaptateurs de phase…).
Rentabiliser les parties communes
Si les immeubles coûtent de l’argent, ils peuvent aussi en rapporter. Lorsque la configuration de l’immeuble s’y prête, louer un mur aveugle à une société d’affichage ou le toit afin d’y installer une antenne relais pour les téléphones portables est susceptible de générer des redevances qui viendront réduire la note des charges. Rappelons toutefois que selon un arrêt de la cour d’appel de Paris du 7 avril 2005, la décision d’installer une antenne relais de téléphonie mobile ne peut être prise qu’à l’unanimité des voix de tous les copropriétaires, et non pas à celle de l’article 26.
Peut-être aussi qu’un ou plusieurs copropriétaires souhaitent acheter un bout de couloir pour agrandir leur appartement : lorsqu’il s’agit de parties communes qui ne sont pas absolument nécessaires à l’immeuble, l’assemblée des copropriétaires peut décider d’autoriser la vente de ces parties communes à un prix fixé au préalable, à la double majorité de l’article 26, avec modification du règlement de copropriété et des tantièmes. A cet égard, soulignons qu’il n’est pas rare que des copropriétaires se soient appropriés des parties communes sans autorisation. Dans une telle hypothèse, il faut mettre le copropriétaire en demeure d’acheter la partie commune illégalement annexée (dans la mesure où l’assemblée donne son accord pour vendre), en sachant qu’il n’y a pas de prescription acquisitive pour une annexion illicite de parties communes. Donc, si un copropriétaire a annexé sans autorisation un bout de couloir il y a quarante ans, il est toujours temps de lui demander de régulariser la situation.
Trésorerie et comptabilité
Autre solution pour générer des recettes : faire en sorte que la trésorerie du syndicat rapporte des intérêts financiers. Opter pour le compte bancaire ou postal séparé présente aussi des avantages : le syndic ne sera pas tenté d’augmenter le fruit des placements en payant les fournisseurs le plus tard possible, en faisant voter des provisions très élevées ou en gardant le plus longtemps possible en caisse les recettes, comme les indemnités d’assurance.
Il faut savoir également que le nouveau plan comptable des copropriétés permettra de débusquer plus facilement les commissions ou les surfacturations jusqu’alors dissimulées. De même, il faut se méfier des postes intitulés dans les relevés de compte individuel « compte d’attente » ou « tiers divers », qui peuvent dissimuler des pratiques abusives.
L’implication du conseil syndical
Un conseil syndical actif et motivé, qui travaille en symbiose avec le syndic, est la meilleure façon de réaliser des économies. Pourtant, les vocations pour entrer au conseil syndical sont plutôt rares. Le plus souvent, le meilleur argument est d’expliquer aux copropriétaires que s’ils se dérobent, aucun conseil syndical ne pourra être désigné par l’assemblée, laissant ainsi au syndic la totalité de la gestion que personne ne pourra contrôler au cours de l’année. Certes, il s’agit d’un travail continu qui demande un minimum d’implication. Mais celui-ci peut parfois aboutir à une baisse significative des coûts. En outre, l’implication du conseil syndical qui contrôle tous les postes de charges empêche souvent le syndic de commettre des erreurs. De plus, il n’est pas inutile de se pencher sur les salaires des gardiens-concierges, ainsi que sur les autres contrats, en vérifiant notamment leur contenu et la date de la dernière renégociation, qui peut remonter à plusieurs années. Le rôle du conseil syndical est tout aussi essentiel dans l’étude des devis de travaux.
Enfin, le conseil syndical peut veiller au règlement des charges dans les délais et, connaissant les copropriétaires mieux que le syndic, seconder efficacement celui-ci dans sa chasse aux charges impayées.
Recherche d’économies de charges
Il est possible de signer un contrat avec le syndic afin qu’il fasse une recherche d’économie de charges. Cette décision est votée à la majorité de l’article 24. Des sociétés spécialisées peuvent assister le syndic dans cette mission, comme les sociétés Périgée-Apogée ou Steven Co (cette dernière société peut être missionnée directement pas les copropriétaires : www.stevenco.fr, tél. 01 47 39 49 23).
Signalons que l’Ademe distribue des aides financières aux copropriétaires qui désirent réaliser un pré-diagnostic destiné à dresser un bilan thermique rapide d’un immeuble (pour la région Ile-de-France : Ademe Ile-de-France, 6-8 rue Jean Jaurès, 92807 Puteaux Cedex, tél. 01 49 01 45 47, www.ademe.fr).
Des économies en perspective
Comme vous le savez tous, les charges de notre copropriété sont trop importantes. La question est donc de savoir comment faire pour faire des économies ?Je vous invite donc à vous exprimer sur ce ce sujet et à nous donner toutes vos suggestions.
Pour commencer , la mise en place des radars pour l'éclairage des escaliers va certainement nous faire des économies . Le principe est simple : La lumière s'allume au passage d'une personne.Rappelons que précédemment,ce sont les 4 étages qui s'allumaient pendant de longues minutes!!! Le chantier est presque fini et nous pouvons remercier la société SPG pour son sérieux et sa rapidité.La fin est prévue pour le 15 Mai 2008.Nous leur avons demandé aussi de diminuer la minuterie des couloirs (actuellement plus de 5 minutes) à 1 minute environ. En effet les boutons d'allumage sont séparés entre eux de 3 à 4 mètres et il est donc facile de rallumer la lumière en cas de besoin si elle s'éteind.Les essais seront fait pour savoir si la durée est suffisante ou pas. Nous allons aussi prendre des ampoules 40 Watt au lieu des 60 Watt actuelle. Si les essais sont concluents sur un étage,on le fera sur les autres.Il a été décidé de prendre rdv avec un conseiller EDF afin de savoir comment nous pouvons encore réaliser des économies.Nous comptons sur vos idées.
vendredi 25 avril 2008
Voici des photos prises le 24 avril 2008
Voici quelques photos prises le 24 avril 2008.
L'éclairage qui pendait depuis plusieurs années côté Rue des Coquelicots n'est plus là.
Nous avons aussi un nouveau digicode car l'ancien était fatigué.
Des photos de l'affichage pour le chantier de la peinture où vous êtes toujours attendus dès le 3 Mai 2008
lundi 21 avril 2008
Début de chantier pour la peinture.
Arrêt prolongé pour le gardien
L'arrêt du gardien de la résidence a été prolongé jusqu'au 4 Mai 2008 inclus.Un note d'information du syndic LANGLOIS sera affiché dans le panneau d'affichage.
Il sera ensuite en congés 12/05 au 17/05/2008.
Merci de penser à sortir les poubelles en attendant le retour de notre gardien en respectant les jours de sortie affichée sur celles-ci et cela à tour de rôle.
Le conseil syndical.
Il sera ensuite en congés 12/05 au 17/05/2008.
Merci de penser à sortir les poubelles en attendant le retour de notre gardien en respectant les jours de sortie affichée sur celles-ci et cela à tour de rôle.
Le conseil syndical.
Réunion du conseil syndicale du 17 avril 2008
Compte rendu de la réunion du conseil syndical des Coquelicots du 7 Avril 2008
Présents : AMGHAR Said Président du conseil syndical
HAMITOUCHE Jean
LEGER Laurent
DAUMY Alain
CHAOUT BOULAY Johann
CHENANE Samir ( invité pour les travaux)
La réunion a débutée à 20h00 et s'est terminée à 23h00.
Differents sujets ont été abordés et principalement la refection en peinture des couloirs des 4 étages.
1/ Chantier de la peinture :
Ce chantier devra se terminer au plus tard fin Juin 2008 pour des raisons de congés (Juillet et Août et aussi que les sols seront refaits en Septembre 2008)
-Il a été decidé de prendre contact par tous les moyens possibles(mail,téléphone,courrier,affichage) avec tous les copropriétaires et locataires afin de les sensibiliser à participer à ce chantier.
Le principe: Le volontariat.
Pourquoi? Pour des raisons de coût.
Comme vous le savez les devis présentés pour ce chantier ont été très chers et il avait été decidé que la copropriété faisait les achats et les volontaires ,le travail.
Said s'occupera de contacter les personnes et du courrier et de l'affichage.
Il faut savoir qu'il a été décidé que si il n'ya aucune personne sur un étage , il restera en l'état.
Pour ceux ou celles qui ne peuvent le faire pour des raisons de santé,ils pourront le faire differement, c'est à dire,préparer du café,des sandwichs ou tout autres service à la copropriété durant ces travaux.
En fonction du nombre de participants ,il sera établi un calendrier et une liste des taches.
Le début du chantier est fixé à début Mai.
Merci de vous faire connaître au plutôt et donner vos disponibilités.
Vous pouvez aussi participer avec financierement à ce chantier si vous le souhaitez au cas où vous ne pouvez pas du tout être présent. Cette participation finacière n'est pas obligatoire . Elle servira à récompenser les personnes qui viendront le plus souvent et qui feront les étages qui ne seront pas les leurs.
Une liste des achats a été établie aussi par M.HAMITOUCHE et ceux ci seront faits au fur et mesure des besoins chez les établissements PELTIER où nous avons un compte afin de ne pas perdre de temps dans les magasins.
Les prix seront négociés par Said AMGHAR.
Les taches à faire pour ce chantier ont été définies de la façon suivante:
Lessivage / Grattage et rebouchage/Protection des sols et contours/ Couche d'impression/ 1ère et 2ème couche de peinture (blanc cassé)
Vous pouvez donc même si vous ne savez pas peindre participer.
Achats: Lessive St marc,éponges,enduits,couteaux,polyann,peinture d'impression,peinture à l'eau sans odeur en blanc cassé,peiceaux,rouleaux ,scotch de peintre,baches...
Si vous avez chez vous des chiffons,baches ,bassines,etc faites vous connaître...
Le lessivage commencera dès le week-end du 26 Avril 2008.
-Un calendrier sera affiché et mis dans les boites aux lettres avec les noms des participants et leur jours. Joahnn sera chargé de ce tableau.
N'hésitez pas à donner vos idées et suggestions.
Pour ce chantier ,il a été demandé par courrier au gardien par l'intermédiaire du syndic LANGLOIS de vider les 4 caves de la copropriété afin d'y déposer le nécéssaire pour ce chantier.Il devra aussi y mettre des cadenas.
Cette tache devra être faite avant le 25 Avril 2008.
2/ Abscence pour maladie du gardien:
M.CHRETIEN a été arrêté pour maladie une semaine.Il a été constaté pendant sa semaine de maladie que les poubelles avaient débordées et que malgré cela,des personnes entreposaient leurs ordures n'importe comment.M.CHAOUT BOULAY Johann les a sorties.
On vous rappelle que quand le gardien est abscent pour moins d'une semaine et pour des raisons d'économie,il faut que les copropriétaires sortent les poubelles : 2 fois par semaine.
Vous verrez sur le blog les photos des poubelles qui débordent.
Pensez aussi à mettre les ordures dans des sacs poubelles et pour les copropriétaires non résidents,parlez-en avec vos locataires.
On ne peut pas laisser la résidence se salir.Il appartient à chacun de la garder propre.
Le syndic LANGLOIS nous informera dès sa connaissance des abscences pour maladie ou congés du gardien.
Pour information :
Congés du gardien : du 12/05/2008 au 17/05/2008
Pensez à la sortie des poubelles pour cette période.
3/ Point divers:
A/ LANGLOIS
Il a été demandé au syndic LANGLOIS:
-Un devis pour généraliser l'installation des radars pour la lumière aux couloirs.
La société SPG a commencé l'installation des radars dans la résidence pour le hall et les escaliers.
-De mettre à l'ordre du jour de la prochaine AG l'installationde la fibre optique qui ne coûtera rien à la copropriété et donnera de la valeur à notre immeuble.
-La liste de l'outillage appartenant à la copropriété.
-Un devis pour l'installation d'une barrière pour limiter l'accès au parking exterieur aux seules personnes autorisées. Il faut savoir qu'il y'a de plus en plus de voitures étrangères à la résidence et que parfois ce parking sert de garage à ciel ouvert le week-end.Il n'est pas normal de démonter des moteurs sur ce parking.Il y'a aussi les voitures laissées là très longtemps et parfois abandonnées que nous n'arrivons pas à évacuer.
B/ Parking exterieur.
Un plan du parking exterieur va être effectué.Samir le fera.
C/ Liste des taches demandées au gardien M.CHRETIEN
Il a été demandé au gardien de réparer la porte d'accès par le hall aux parking exterieur (une charnière ne tient pas),numéroter les caves,nettoyer la descente du parking vers le sous sol (mousse),aider au travaux de peinture (au moins pour le lessivage),un plan des caves ,de tenir à jour un classeur en notant soigneusement tous les intervenants exterieurs à la résidence avec le motif de leur intervention,l'heure d'arrivée ,de départ, noter aussi son emploi journalier et tout évenement survenant à la résidence. Seul le syndic LANGLOIS et le président du conseil syndical pourront consulter ce cahier.Ie syndic LANGLOIS va aussi lui demander de lister son outillage et ainsi lui fournir éventuelement ce qu'il lui manque pour ses heures de bricolage.
Toute les demandes de travaux ou réparations ont été faites par le syndic LANGLOIS par courrier au gardien.
D/ Pour conclure:
Le géomètre prendra directement contact avec les copropriétaires lors de son passage pour le recalcul des millièmes.Il a été reçu au cabinet LANGLOIS cette semaine.
Pour le diagnostic de l'immeuble :pas avant 2 mois.
La réunion s'est terminée à 23h00.
Présents : AMGHAR Said Président du conseil syndical
HAMITOUCHE Jean
LEGER Laurent
DAUMY Alain
CHAOUT BOULAY Johann
CHENANE Samir ( invité pour les travaux)
La réunion a débutée à 20h00 et s'est terminée à 23h00.
Differents sujets ont été abordés et principalement la refection en peinture des couloirs des 4 étages.
1/ Chantier de la peinture :
Ce chantier devra se terminer au plus tard fin Juin 2008 pour des raisons de congés (Juillet et Août et aussi que les sols seront refaits en Septembre 2008)
-Il a été decidé de prendre contact par tous les moyens possibles(mail,téléphone,courrier,affichage) avec tous les copropriétaires et locataires afin de les sensibiliser à participer à ce chantier.
Le principe: Le volontariat.
Pourquoi? Pour des raisons de coût.
Comme vous le savez les devis présentés pour ce chantier ont été très chers et il avait été decidé que la copropriété faisait les achats et les volontaires ,le travail.
Said s'occupera de contacter les personnes et du courrier et de l'affichage.
Il faut savoir qu'il a été décidé que si il n'ya aucune personne sur un étage , il restera en l'état.
Pour ceux ou celles qui ne peuvent le faire pour des raisons de santé,ils pourront le faire differement, c'est à dire,préparer du café,des sandwichs ou tout autres service à la copropriété durant ces travaux.
En fonction du nombre de participants ,il sera établi un calendrier et une liste des taches.
Le début du chantier est fixé à début Mai.
Merci de vous faire connaître au plutôt et donner vos disponibilités.
Vous pouvez aussi participer avec financierement à ce chantier si vous le souhaitez au cas où vous ne pouvez pas du tout être présent. Cette participation finacière n'est pas obligatoire . Elle servira à récompenser les personnes qui viendront le plus souvent et qui feront les étages qui ne seront pas les leurs.
Une liste des achats a été établie aussi par M.HAMITOUCHE et ceux ci seront faits au fur et mesure des besoins chez les établissements PELTIER où nous avons un compte afin de ne pas perdre de temps dans les magasins.
Les prix seront négociés par Said AMGHAR.
Les taches à faire pour ce chantier ont été définies de la façon suivante:
Lessivage / Grattage et rebouchage/Protection des sols et contours/ Couche d'impression/ 1ère et 2ème couche de peinture (blanc cassé)
Vous pouvez donc même si vous ne savez pas peindre participer.
Achats: Lessive St marc,éponges,enduits,couteaux,polyann,peinture d'impression,peinture à l'eau sans odeur en blanc cassé,peiceaux,rouleaux ,scotch de peintre,baches...
Si vous avez chez vous des chiffons,baches ,bassines,etc faites vous connaître...
Le lessivage commencera dès le week-end du 26 Avril 2008.
-Un calendrier sera affiché et mis dans les boites aux lettres avec les noms des participants et leur jours. Joahnn sera chargé de ce tableau.
N'hésitez pas à donner vos idées et suggestions.
Pour ce chantier ,il a été demandé par courrier au gardien par l'intermédiaire du syndic LANGLOIS de vider les 4 caves de la copropriété afin d'y déposer le nécéssaire pour ce chantier.Il devra aussi y mettre des cadenas.
Cette tache devra être faite avant le 25 Avril 2008.
2/ Abscence pour maladie du gardien:
M.CHRETIEN a été arrêté pour maladie une semaine.Il a été constaté pendant sa semaine de maladie que les poubelles avaient débordées et que malgré cela,des personnes entreposaient leurs ordures n'importe comment.M.CHAOUT BOULAY Johann les a sorties.
On vous rappelle que quand le gardien est abscent pour moins d'une semaine et pour des raisons d'économie,il faut que les copropriétaires sortent les poubelles : 2 fois par semaine.
Vous verrez sur le blog les photos des poubelles qui débordent.
Pensez aussi à mettre les ordures dans des sacs poubelles et pour les copropriétaires non résidents,parlez-en avec vos locataires.
On ne peut pas laisser la résidence se salir.Il appartient à chacun de la garder propre.
Le syndic LANGLOIS nous informera dès sa connaissance des abscences pour maladie ou congés du gardien.
Pour information :
Congés du gardien : du 12/05/2008 au 17/05/2008
Pensez à la sortie des poubelles pour cette période.
3/ Point divers:
A/ LANGLOIS
Il a été demandé au syndic LANGLOIS:
-Un devis pour généraliser l'installation des radars pour la lumière aux couloirs.
La société SPG a commencé l'installation des radars dans la résidence pour le hall et les escaliers.
-De mettre à l'ordre du jour de la prochaine AG l'installationde la fibre optique qui ne coûtera rien à la copropriété et donnera de la valeur à notre immeuble.
-La liste de l'outillage appartenant à la copropriété.
-Un devis pour l'installation d'une barrière pour limiter l'accès au parking exterieur aux seules personnes autorisées. Il faut savoir qu'il y'a de plus en plus de voitures étrangères à la résidence et que parfois ce parking sert de garage à ciel ouvert le week-end.Il n'est pas normal de démonter des moteurs sur ce parking.Il y'a aussi les voitures laissées là très longtemps et parfois abandonnées que nous n'arrivons pas à évacuer.
B/ Parking exterieur.
Un plan du parking exterieur va être effectué.Samir le fera.
C/ Liste des taches demandées au gardien M.CHRETIEN
Il a été demandé au gardien de réparer la porte d'accès par le hall aux parking exterieur (une charnière ne tient pas),numéroter les caves,nettoyer la descente du parking vers le sous sol (mousse),aider au travaux de peinture (au moins pour le lessivage),un plan des caves ,de tenir à jour un classeur en notant soigneusement tous les intervenants exterieurs à la résidence avec le motif de leur intervention,l'heure d'arrivée ,de départ, noter aussi son emploi journalier et tout évenement survenant à la résidence. Seul le syndic LANGLOIS et le président du conseil syndical pourront consulter ce cahier.Ie syndic LANGLOIS va aussi lui demander de lister son outillage et ainsi lui fournir éventuelement ce qu'il lui manque pour ses heures de bricolage.
Toute les demandes de travaux ou réparations ont été faites par le syndic LANGLOIS par courrier au gardien.
D/ Pour conclure:
Le géomètre prendra directement contact avec les copropriétaires lors de son passage pour le recalcul des millièmes.Il a été reçu au cabinet LANGLOIS cette semaine.
Pour le diagnostic de l'immeuble :pas avant 2 mois.
La réunion s'est terminée à 23h00.
vendredi 18 avril 2008
Peinture en Mai:Belle résidence à la rentrée
LES POUBELLES
Comme vous le constaterez sur ces photos,il est intolerable de voir des poubelles dans cet état là!!!
Il faut que quand ces poubelles sont pleines mettre les dechets dans des sacs poubelles et ranger ces sacs à côté des poubelles.
Nous vous remercions par avance de faire le nécéssaire pour que les communs soient propres .
Le conseil syndical.
lundi 14 avril 2008
Congés et Maladie du gardien
En cas d'abscence pour congés ou maladie (sauf longue maladie)de quelques jours et en dehors des congés d'été , le remplacement du gardien n'est pas nécessaire afin de faire des économies. Il faut simplement s'organiser pour la sortie des poubelles et informer le syndic en cas d'urgence.
Voici donc le jour des sorties des poubelles:
Poubelle bordeau : Lundi et Jeudi soir .
Poubelle Jaune : Mercredi et Jeudi soir.
Merci pour votre implication à tous pour une copropriété propre.
Le conseil syndical.
mercredi 9 avril 2008
BESOIN DE VOUS TOUS
Bonjour à tous,
Nous aurons besoin de vous pour le chantier de la peinture qui va débuter au plus tard début Mai 2008.
Nous aurons besoin aussi de vieux chiffons,vieux rideaux,bâches ,pinceaux , rouleaux scotch de peintre , sceaux,bref ce qui est nécessaire pour peindre et protéger les sols.
Je vous signale aussi que ce blog pourra aussi vous servir si vous voulez publier une annonce (offre de service , cours, échange etc).
Si vous voulez publier une annonce ou simplement écrire un article,il suffit de nous envoyer votre annonce et nous la publierons.
Le Conseil Syndical
Nous aurons besoin de vous pour le chantier de la peinture qui va débuter au plus tard début Mai 2008.
Nous aurons besoin aussi de vieux chiffons,vieux rideaux,bâches ,pinceaux , rouleaux scotch de peintre , sceaux,bref ce qui est nécessaire pour peindre et protéger les sols.
Je vous signale aussi que ce blog pourra aussi vous servir si vous voulez publier une annonce (offre de service , cours, échange etc).
Si vous voulez publier une annonce ou simplement écrire un article,il suffit de nous envoyer votre annonce et nous la publierons.
Le Conseil Syndical
mardi 8 avril 2008
jeudi 3 avril 2008
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